L’approche bioclimatique des bâtiments permet d’optimiser toute construction en travaillant 5 points spécifiques :
L’isolation et l’étanchéité à l’air font partie du travail sur « l’enveloppe » du bâtiment. Afin d’optimiser la consommation énergétique et limiter les déperditions de chaleur, il faut nécessairement isoler les murs, la toiture, les sols et les menuiseries.
En effet, les déperditions thermiques sont induites par des « ponts thermiques ».
Pour évacuer ces phénomènes dès la conception, l’isolation et l’étanchéité à l’air de l’enveloppe doivent être continues et respirantes pour favoriser le transfert de la vapeur d’eau.
L’isolation des murs peut s’effectuer soit par l’intérieur (isolation continue avec plancher bois) soit par l’extérieur (isolant + bardage ou enduit).
L’isolation de la toiture (par les combles par exemple) est certainement l’opération la plus importante et la plus rentable puisque c’est à cet endroit que l’on peu constater les déperditions thermiques les plus fortes : l’air chaud, plus léger, monte et s’échappe par le toit.
L’isolation des planchers vise à limiter les désagréments liés aux phénomènes de « parois froides ». Selon le type de plancher, sur terre-plein ou sur vide sanitaire, on utilisera une technique d’isolation spécifique.
L’isolation des menuiseries permet l’étanchéité à l’air et à l’eau de la construction. En bois, PVC ou alu, elles seront d’autant plus efficaces si couplées à des fenêtres à double voire triple vitrage, diminuant les déperditions et améliorant l’isolation acoustique. Les volets et les stores participent eux aussi à limiter les déperditions thermiques de l’ensemble de l’ouverture.
La qualité de l’air intérieur d’une habitation joue un rôle essentiel pour la santé des personnes sensibles comme les enfants ou les personnes âgées. Les polluants présents dans l’air intérieur peuvent être d’ordre chimique : monoxyde de carbone, Composés Organiques Volatils émis par le bois traité, les colles, les peintures… Ces polluants peuvent aussi être d’origine biologique (acariens, bactéries, moisissures...) ou particulaire (fibres d’amiante, laine de verre, poussières diverses…).
Pour lutter contre cette pollution intérieure, la diminution des sources de production (produits d’entretien nocifs, revêtements de sols de type moquette épaisse…) et le renouvellement permanent de l’air sont les deux solutions les plus efficaces. Grâce à la ventilation qui extrait l’air vicié et introduit de l’air neuf dans le bâtiment, ce renouvellement est possible. On distingue plusieurs types de ventilation :
L’approche bioclimatique d’une construction garantit à ses occupants la pleine exploitation de l’apport solaire gratuit pour l’éclairage et la chaleur qu’il induit.
Pour exploiter totalement les avantages du rayonnement solaire en minimisant ses conséquences négatives (surchauffe en été), il suffit de concevoir correctement l’enveloppe du bâtiment et son orientation.
Ainsi, la disposition des pièces doit être conçue en conséquence ; les ouvertures (fenêtres, portes, vérandas) doivent elles être placées de manière adéquate. Des systèmes existent pour mettre à profit plus encore l’énergie solaire gratuite : il s’agit des capteurs solaires thermiques ou panneaux solaires photovoltaïques.
Le bio climatisme fait également la part belle aux énergies renouvelables puisqu’elles sont par définition inépuisables, mais aussi respectueuses de l’environnement. Plusieurs procédés existent pour profiter de ces énergies renouvelables et produire de l’énergie (électricité ou chauffage).
La production d’électricité est possible grâce à 3 types d’énergie : l’éolien (énergie éolienne), l’hydraulique (hydroélectricité) et le solaire (énergie solaire photovoltaïque).
La production de chaleur grâce aux énergies renouvelables peut quant à elle s’effectuer par divers procédés :